samedi 30 octobre 2010

Le Synopsis : La Bande-Annonce du 5 octobre 2010, volume 2

Avec beaucoup de retard, suite et fin de la Bande-Annonce avec encore quelques découvertes des participants.

Benda Bilili !

Un documentaire de Renaud Barret et Florent de La Tullaye entre Le cauchemar de Darwin et Buena vista social club. Le conte de fée d'un groupe de musiciens africains handicapés qui finit par entamer une tournée triomphale en Europe.



Le synopsis :
Ricky avait un rêve : faire de Staff Benda Bilili le meilleur orchestre du Congo.
Roger, enfant des rues, désirait plus que tout rejoindre ces stars du ghetto kinois qui écument la ville sur des fauteuils roulants customisés façon Mad Max. Mais avant tout il faut survivre, déjouer les pièges de la rue de Kinshasa, chanter et danser pour s'évader. Pendant cinq ans, des premières chansons à leur triomphe dans les festivals du monde entier, BENDA BILILI nous raconte ce rêve devenu réalité.

Moon de Duncan Jones.
Coup de cœur pour ce film confidentiel, sorti directement en DVD en France, réalisé par Duncan Jones fils d'un certain David Bowie. Pardon, la B-A est en anglais :



Le synopsis : Sam Bell vit depuis plus de trois ans dans la station lunaire de Selene, où il gère l'extraction de l'hélium 3, seule solution à la crise de l'énergie sur Terre. Souffrant en silence de son isolement et de la distance le séparant de sa femme et de sa fille, il passe sont temps à imaginer leurs retrouvailles.
Mais quelques semaines avant la fin de son contrat pour l'entreprise Lunar, Sam se met à voir et à entendre des choses étranges... D'abord convaincu que son isolement y est pour quelque chose, il se retrouve malgré tout à enquêter et découvre que si ses patrons ont prévu de le remplacer, ils n'ont jamais projeter de le ramener. A moins que ce soit la Lune qui ne souhaite pas le voir partir...

Le DVD est déjà présent dans les rayons de la médiathèque.

Pour rester dans la thématique Des hommes et des dieux, L'île de Pavel Lounguine :



Le synopsis : Un monastère orthodoxe sur une île du nord de la Russie. Un moine perturbe la vie de sa congrégation par son comportement étrange. En effet, selon la rumeur, l'homme posséderait le pouvoir de guérir les malades, d'exorciser les démons et de prédire l'avenir... C'est en tout cas ce que croient les étrangers qui se rendent sur l'île. Mais le moine, qui souffre d'avoir commis une terrible faute dans sa jeunesse, se considère indigne de l'intérêt qu'il suscite...

Une autre Ile, celle du génial Kim Ki-duk, un film datant de 2000 et qui contient déjà tous les thèmes chers à l'auteur, on pense notamment au magistral Printemps, été, automne, hiver... et printemps qui suivra en 2004.



Le synopsis : La belle et fantomatique Hee-jin (Suh Jung) s'occupe d'îlots de pêche au beau milieu d'un site naturel idyllique. Silencieuse, elle accueille les clients et survit en vendant de la nourriture et des boissons. Elle se prostitue occasionnellement.
Un jour, Hyun-shik (Kim Yoo-seok), un homme plus désespéré que les autres, débarque sur cet îlot. A la ville, il a tué sa femme et cherche dorénavant un endroit pour disparaître et oublier sa peine. La souffrance de cet homme intrigue Hee-jin.

Ensuite, dans le cadre de nos futures acquisitions à la médiathèque, Anne -Gaëlle nous a parlé de séries et en particulier de Six feet under.

Le synopsis : la vie des membres de la famille Fisher bascule lorsque le père meurt dans un accident, laissant ainsi la direction de la société de pompes funèbres qu'il a fondée à ses deux fils.

Série créée par Alan Ball en 2001, on lui doit notamment le scénario d'American beauty. Grand succès public et critique, très bien écrite et interprétée. La Bande-Son nous replonge dans les succès des années 2000 (c'était il y a 10 ans!). Une série très humaine dans laquelle les rapports humains sont décrits avec finesse et profondeur. Notons aussi que pour la première fois à la télévision américaine, l'homosexualité est présentée de manière aboutie et non pas folklorique. La série se suit, avec un véritable enchainement d'un épisode à un autre. Chaque épisode débute par une mort. Six feet under est produit par la chaîne HBO, véritable usine à séries de qualité. 6 saisons de 12 épisodes.



La médiathèque prévoit d'acquérir des séries. Une des interrogations porte sur les modalités de prêt: DVD par DVD? Une saison entière? La série dans son intégralité? Au vu des discussions, il semble que l'option du prêt par saison sera adoptée. Affaire à suivre.

Nous avons aussi évoqué d'autres séries intéressantes pour nos rayons, Rome de Milius ou encore La Caravane de l'étrange de Daniel Knauf mais n'avançons pas trop vite, la suite à la prochaine Bande-Annonce!

Pour terminer, rappelons que le mois de novembre sera le mois du film documentaire, 11ème édition, à laquelle la médiathèque participe pour la 5ème année consécutive. Deux très beaux films programmés:

-L'ortie, vers un jardin sauvage de François-Xavier Vives
Le synopsis : Comme inquiets de son succès, les pouvoirs publics décident d’encadrer l’usage du « purin d’ortie », législation à l’appui. Se déclenche alors une véritable «guerre de l’ortie», lutte emblématique contre la marchandisation du vivant. Devenue un symbole de liberté, de défiance face aux lobbies de l’agrochimie, l’ortie interroge notre rapport à la nature sauvage, nous invite à une relation harmonieuse à la biodiversité. Scientifiques, agriculteurs, paysagistes, ethnologues, nous font redécouvrir l’ortie depuis les versants pyrénéens, jusqu’aux forêts pluviales australiennes, en passant par les allées du Château de Versailles ou les laboratoires du Kew Garden de Londres.
Projection jeudi 4 novembre à 20h, entrée gratuite.

-Un monde sans fous? de Philippe Borrel
Le synopsis :
En 2010 en France, la folie déborde dans les rues et dans les prisons. Faute d'avoir trouvé une prise en charge adéquate dans les services d'une psychiatrie publique en crise profonde, de moyens et de valeurs, ces malades psychotiques chroniques se retrouvent de plus en plus exclus de la société.
La réponse des pouvoirs publics s'est jusqu'ici focalisée sur des questions sécuritaires, au grand dam des professionnels, des patients et de leurs familles, qui s'alarment de voir désormais remise en cause leur conception humaniste de la psychiatrie, née il y a cinquante ans.
Au moment où le gouvernement s'apprête à réformer la psychiatrie au profit d'une nouvelle politique de "santé mentale" pour tous, avec des programmes de prévention, dans les écoles, dans les entreprises, quelle place notre société réserve-t-elle encore à la folie ?



Projection vendredi 26 novembre à 20h, entrée gratuite.

Merci à tous, et à très bientôt à la médiathèque, pour le mois du film documentaire, pour nos animations ou pour nos 2 bandes, son et annonce!

jeudi 28 octobre 2010

Et si on allait voir de la danse !

J'ai continué mon week-end spectacle, en allant à la Maison de la Danse dimanche après-midi pour voir le spectacle Oliver Twist du groupe Josette Baiz.

Les danseurs ne sont pas des adultes, mais des enfants de 8 à 14 ans, et je peux vous dire qu'ils ont l'exigence des meilleurs, et que l'on oublie vite leur jeune âge.

Je vous invite donc à découvrir ou redécouvrir l'univers d'Oliver Twist, pour cela un petit aperçu du spectacle :



Et pour ceux qui n'ont pas eu la chance de les voir à Lyon, Cliquez ici, pour voir leurs dates de tournées.

Ce message a été transféré du blog de l'espace Adultes et ados, Livres-à-vous. Merci Gribouille !

mercredi 27 octobre 2010

The Dillinger Escape Plan...une bande de dégénérés !!!

Pourquoi ? Parce qu'ils jouent un mathcore puissant qui nous donne envie de quitter la pièce en gesticulant de douleur pour ses oreilles. Pourquoi gesticuler ? Parce que, pour la petite anecdote, DEP est une terreur pour les photographes, car, dès qu'ils commencent à jouer, ils sont pris d'une psychose au rythme de leur musique effrénée. Bref, un groupe de foudingues qui, même s'il font beaucoup de bruit, font quand même du bruit réfléchi. Sur cet article, je vais surtout me focaliser sur leur dernier album : Option Paralysis.


Un album qui donne bien la définition de leur son : chaotique et même mélodique par moment. Ils sont notamment épaulés par un pianiste de jazz très polyvalent (David Bowie, Nine Inch Nails, Bily Corgan ou encore The Smashing Pumpkins) : Mike Garson. On peut très bien tomber sur des morceaux progressifs et structurés que sur des morceaux hardcore et courts. En bref, un album pour ceux qui sont énervés, ceux qui ont besoin de se défouler, ou tout simplement pour les fans de musiques extrêmes.
DEP est actuellement composé de :
  • Greg Puciato : chanteur
  • Ben Weinman : guitariste, programmeur, choriste
  • Jeff Tuttle : guitariste, choriste
  • Liam Wilson : bassiste
  • Billy Rymer : batteur

jeudi 21 octobre 2010

Trivium et Bullet For My Valentine, chauffez les guitares

Deux groupes de nationalité différente, mais presque le même son. Pourquoi, car ils sont influencés par des groupes commun (Metallica, le death mélodique de Suède, j'en passe et des meilleurs). L'un est plutôt heavy, l'autre est plutôt mélodique. L'un est Américain, l'autre est gallois. Leur style se situe entre le metalcore (mélange de metal quasi extrême et de punk hardcore) et le thrash metal. Et c'est ce qui fait leur intérêt.


Matt Heafy de Trivium en pleine performance.

Les membres de Trivium sont originaires de la Floride . Leur musique est assez technique mais très énergique. Pour les deux premiers albms, Ember To Inferno et Ascendancy, on s'oriente vers un metalcore bourré de cris gutturaux typiques du death metal tout en gardant une certaine mélodie. Pour l'album qui suit, The Crusade, on s'oriente là vers un thrash metal très heavy où les chants sont plus "chantés". On trouve le compromis des deux dans Shogun.
Trivium est actuellement composé de :
  • Matt Heafy : chanteur, guitariste
  • Corey Beaulieu : chanteur, guitariste
  • Paolo Gregoletto : bassiste, choriste
  • Nick Augusto : batteur


(de gauche à droite) Michael Padget et Matt Tuck de Bullet For My Valentine en pleine performance

Bullet For My Valentine, eux, sont de Bringend au Pays de Galles...mais leur son reste quand même très "Américain" ! Le titre de leur premier album, The Poison, est dû à leur succès qui se propage tel un poison qui restent à jamais dans vos veines. Bref, leur deuxième album, Scream Aim Fire, est beaucoup plus énergique et beaucoup plus rapide, mais plus mélodique et moins criard que son prédécesseur. Le dernier album garde pour certaines chansons le rythme effréné qui fait leur succès, mais il évolue vers des morceaux plus calmes.
Les membres de B4MV sont :
  • Matt Tuck : Chanteur, guitariste rythmique, guitariste lead occasionnel
  • Michael Padget : Guitariste lead, choriste
  • Jason James : Bassiste, choriste, "screamer" secondaire
  • Michael Thomas : Batteur
En bref, deux bons groupes ayant un excellent compromis thrash metal/metalcore vraiment très puissant.

mercredi 20 octobre 2010

Insupportable !

Cette ***** de faucheuse a encore frappé.

Un jeune artiste du nom d'Eyedea, bien connu de la scène hip-hop underground et indépendante, est décédé dimanche soir. Il était un des protégés de l'écurie Rhymesayers, pourvoyeur de grands talents et de joyaux bruts, souvent salement écorchés par la vie. On avait déjà parlé d'eux il y a peu sur ce blog, à l'occasion de la sortie de l'Ep d'Atmosphere, To all my friends.

Eyedea avait 28 ans et si une reconnaissance bien méritée commençait à pointer le bout de son nez, il n'avait pas encore livré toute l'étendue de son immense talent, découvert lors de battle dans les années 2000. Depuis, il nous avait gratifié de 2 petites merveilles d'albums hip-hop qui flirtaient avec bon goût, chose rare dans le rap, avec le rock, produit avec son acolyte DJ Abilities. A découvrir absolument.



Une nouvelle triste et navrante. On dit quoi? RIP?

jeudi 14 octobre 2010

Le Synopsis : La Bande-Annonce du 5 octobre 2010, volume 1

Grande première pour la Bande-Annonce, le nouveau rendez-vous des cinéphiles de la médiathèque. Un mardi soir tous les deux mois, à 20H, venez parler de vos coups de cœur, des derniers films vus, de l'actualité et découvrir nos derniers achats, nous faire partager vos envies et vos goûts. Sur ce blog, vous pourrez revivre ce moment en lisant le Synopsis, le compte-rendu de la soirée. Merci à tous les participants de ce premier rush : Albert, Colette, Jean, Maxime, Pascale, Alice, Dominique , Pascal et Denis.

Pour démarrer cette première séance, Albert nous a parlé du nouveau cinéclub mis en place par l'association Décalage à Chassieu. La première séance proposait de découvrir ou redécouvrir Taxi Driver de Martin Scorsese à la salle Pierre Poivre à côté de la médiathèque. La formule du cinéclub sera le visionnage d'un film, ancien et culte, suivi d'une présentation et d'une discussion avec le public. Le rendez-vous doit devenir mensuel. La prochaine séance aura lieu début novembre. L'association cherche encore le meilleur créneau possible. Affaire à suivre.

Nous avons ensuite démarré cette première bande-annonce en revenant sur le succès de la rentrée Des hommes et des dieux :



Le synopsis : Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L'armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour…

La plupart des participants avaient vu le film. Plus qu'un film sur l'Histoire ou la politique, Des hommes et des dieux est un film qui pose des questions sur la foi. Les avis étaient plutôt partagés et tranchés, entre ceux qui avaient beaucoup aimé et ceux à qui il avait beaucoup déplu. Fallait-il faire appel à des acteurs si célèbres ? Quelle place pour le libre-arbitre au sein de ce collectif ? A-t-on affaire à un véritable film d'auteur ? Le débat fut riche et nourri avec bien souvent des questions qui sortaient du cadre cinématographique.

Pour faire écho au visionnage de Taxi driver, nous avons parlé de Shutter island de Scorsese que la médiathèque vient d'acquérir.



Le synopsis : En 1954, le Marshall Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?

Shutter island est l'adaptation du roman de Dennis Lehane du même titre. L'adaptation est très fidèle, c'est l'écriture de Lehanne, très cinématographique, qui veut ça. Ce Scorsese est un bon cru, pas le meilleur, mais ça reste le haut du panier du film grand public.

Un mot sur Lehane, auteur présent dans les rayons de la médiathèque, en polar :
-Coronado
-Mystic River
-Gone, baby, gone
-..., consultez l'ensemble des œuvres présentes à la médiathèque ici.
Mais surtout Un pays à l'aube, coup de cœur des bibliothécaires de l'année dernière dont les droits ont déjà été acheté ce qui nous promet une belle adaptation prochainement.

Ensuite les participants nous ont fait partager leurs dernières découvertes :

Amore de Guadagnino.



Le synopsis : Dans la propriété des Recchi, riche famille d’industriels milanais, Emma coule des jours monotones, enfermée dans son mariage et son sens du devoir.
Au printemps, elle fait la connaissance d’Antonio, surdoué en cuisine et meilleur ami de son fils.Leur rencontre déclenche des passions longtemps réprimées et conduit Emma sur le chemin d’un retour à la vie.

Un beau film d'amour dans la lignée de Visconti. Un film comme un portrait social de l'aristocratie milanaise avec une actrice principale, Tilda Swinton, épatante.

Tamara Drew de Stephen Frears.



Le synopsis : Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les coeurs, Tamara Drewe est l'Amazone londonienne du XXIe siècle. Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix. Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d'obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.

Un film frais, so british, plein de prototypes britanniques.

Pour rester dans la comédie, le macabre et hilarant Joyeuses funérailles de Franck Oz :



La suite de la Bande-Annonce dans le prochain Synopsis !

mercredi 13 octobre 2010

Linkin Park, un choc alternatif...

Et oui, vous allez me dire : "Mais fichtre, pourquoi parler d'un groupe de rock dans une rubrique metal ?!". Parce que Linkin Park a été un groupe de metal reconnu. Petit retour en arrière...


Pochette de Hybrid Theory

En 1996 se forme Xero qui par la suite deviendra Hybrid Theory, Lincoln Park, et enfin Linkin Park. De toute manière, leur musique est un savant mélange de rap, de metal et de sons électroniques. Ils connurent un énorme succès avec leur premier album Hybrid Theory qui fonde les bases du Nu metal (metal avec des influences grunge et hip-hop). Ils continuent sur leur lancée avec Meteora, avec des chansons plus agressives et d'autres plus mélodiques. Puis, en 2007, ils entament un nouveau virage avec Minutes To Midnight, qui se caractérise par un côté beaucoup plus rock alternatif. Le dernier album en date est A Thousand Suns dont je vais vous parler dès maintenant.
Pochette de A Thousand Suns

L'album est assez spécial car il met en avant le côté expérimental et industriel (comme le genre de musique électronique) du groupe. On peut noter quelques petits retours aux sources dans When They Come For Me, Waiting For The End ou Wretches And Kings, tout en restant électronique.
Un bon album pour les fans de rock electro.

Pour finir, Linkin Park se compose de :
  • Chester Bennington : Vocaux (chant, cris), guitariste occasionnel
  • Mike Shinoda : Vocaux (rap, chant), guitariste rythmique, claviériste
  • Brad Delson : Guitariste lead, bassiste sur Hybrid Theory, claviériste occasionnel
  • Dave Farrell : Bassiste, guitariste occasionnel, 3ème voix occasionnelle
  • Rob Bourdon : Batteur
  • Joseph "Joe" "Mr." Hahn : DJ, sampleur

lundi 11 octobre 2010

Sélection Blues

Comme vous l'avez sûrement remarqué, la médiathèque vous propose une exposition remarquable sur le blues. Du 24 septembre au 23 octobre, le collectif Eustache Léon vous propose de découvrir l'univers du blues à travers une sélection de portraits et de textes. Un petit décor dans l'esprit "blues" complète cette admirable exposition que nous vous invitons à découvrir si cela n'est pas déjà fait.



Pour compléter cette exposition, la médiathèque met en valeur ses collections sur le blues : voici donc une petite sélections des livres, disques, dvd et partitions que nous mettons à votre disposition.



Bien sûr, nous vous rappelons les 2 évènements associés à cette thématique :

- rencontre avec Jean Claverie
mardi 12 octobre à 17h
Pour en savoir plus : billet sur le blog Je lis, tu lis, nous aimons

- conférence/concert "Blues Boom" de Jack Bon
mardi 19 octobre à 20h

vendredi 8 octobre 2010

Thrash metal

Bien le bonjour. Nouveau chroniqueur, nouvelle rubrique : l'Instant metal !

Je m'occupe donc de vous faire découvrir ce genre "qui n'est pas de la pop" : le metal extrême, mais pas que, car je vous parlerai d'autres groupes non extrêmes.

Metallica sur scène

Pour commencer, apportons plus de précisions sur le thrash metal. D'abord quelques dates :
  • 1974 : Sortie de Stone Cold Crazy de Queen, considérée comme la première chanson de thrash metal.
  • 1983 : Sortie de Kill 'Em All, premier album de Metallica (un des Big Four), qui popularise le genre.
  • 1984 : Sortie de Fistful Of Metal de Anthrax (un des Big Four) et formation de Sepultura, groupe pionnier de la scène brésilienne.
  • 1985 : Sortie de Hell Awaits de Slayer (un des Big Four) et de Killing Is My Business...And Business Is Good de Megadeth (un autre des Big Four).
Pour rappel, il existe donc le carré d'as du thrash metal américain qui comporte Metallica, Megadeth, Anthrax et Slayer. Mais il existe aussi le Big Four of Teutonic Thrash Metal qui est composé des groupes Kreator, Destruction, Sodom et Tankard. Il existe également une scène brésilienne dont les groupes les plus connus sont Sepultura et Sarcofago, mais ces deux-là sont plus orientés extrême. Pour finir avec le Big Four américain, sachez qu'une tournée les a réunis pour la première fois et qu'un DVD est sorti. Avis aux amateurs.

La pochette de Kill 'Em All

Quelques caractéristiques de genre :
  • Mélange de la vitesse du punk hardcore aux riffs de la NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal).
  • Solos dits "de Shred" (solos où les guitaristes mettent en avant leur virtuosité).

Voilà. C'est tout pour le thrash metal. A bientôt.

mardi 5 octobre 2010

Shellac - On cherche (et on trouve) des "noise" à l'Epicerie moderne

C'est l'histoire de types formidables, de mecs à la cool, sûrs de leur art mais que l'on n'aurait peut-être pas attendu dans un tel état de fraîcheur. Je ne mets pas en cause l'âge ou la forme physique de ces quadra, mais plutôt toutes ces inconnues qui accompagnent la venue des groupes cultes en sommeil : à quand remonte leur dernier disque ? est-ce vraiment un groupe ou une formation de circonstance ? saurait-on citer un titre ? qui les a vu lors leur dernière sortie ?

Visiblement Shellac n'est pas une cellule dormante du rock indépendant, sortie de sa léthargie comme par magie grâce à leur figure de proue, l'infatigable Steve Albini (Le producteur à qui l'on doit une large part du son Rock des 90s, suite à ses collaborations avec les Pixies, Nirvana ou encore PJ Harvey).
La forme olympique du trio a éclaté hier soir sur la scène de l'Epicerie moderne de Feyzin en un set incandescent, violent, aiguisé comme une lame de rasoirs. Guitare torturée, basse monstrueuse comprimant et libérant en un inquiétant mouvement de balancier la structure des morceaux, batterie tribale et névrotique (l'infatigable et mystérieux Todd Trainer) : tous les ingrédients furent réunis pour nous révéler le potentiel encore inexploité et novateur de ce rock noisy.
Alors que l'on aurait pu croire sa source d'inspiration tarie par des formules devenues académiques et son potentiel de révolte anéanti par le passage à l'âge adulte, ce rock là, joué de cette manière là, porte à merveille les habits de la maturité. Et s'il n'a rien à sauver, il nous libère au moins des soporifiques soirées folks, il nous "désabonne" de l'Epicerie moderne et nous réconcilie un peu avec le lieu débarrassé pour l'occasion de ses gradins et de ses connivences pour trentenaires à poussettes...

Car la musique de Shellac perpétue l'énergie libératrice du punk : autogestion, abolition des frontières entre l'artiste et son public, expression d'une révolte issue de multiples aliénations, tension permanente pour rester en alerte, comme un épiderme musical. Écouter Shellac, c'est aussi plonger dans l'enfance sans grande perspective des banlieues résidentielles des villes américaines, partager ensemble les affres d'une solitude pour l'avoir aussi vécue, réveiller la radicalité punk, apprécier l'humour ravageur de types trop intelligents pour se prendre au sérieux.

Après ce concert, Shellac retournera un peu en sommeil ou apparaitra certainement à l'affiche de lointains festivals et continuera son lent travail d'artisans du rock. Un nouveau disque sortira peut-être, demain ou "dans dix ans" comme nous l'a indiqué laconiquement le bassiste Bob Weston.

Un aperçu du concert de hier soir :



Shellac sur Myspace : http://www.myspace.com/shellacsong

Une séquence vidéo ("Steady as she goes"), extraite de l'excellente série "Burn to shine" (des groupes emblématiques d'une scène locale viennent immortaliser un morceau dans une maison résidentielle condamnée dans les plus brefs délais à la destruction - par le bulldozer, par le feu, c'est vraiment surprenant !)


Tiens donc... dans dix ans, l'Epicerie moderne en aura quinze, la déduction est mathématique car l'équipe fête ce mois-ci les cinq ans du lieu ... vous me suivez ? donc bon anniversaire et longue vie ! Il faut reconnaitre qu'il n'était pas évident, sur le papier et dans cette ère financière glaciaire, de monter un projet rock viable en banlieue, à Feyzin de surcroit. Mais à Feyzin, il y'a de la place pour se garer...(il faut venir avec les poussettes, les trottoirs sont beaucoup plus larges qu'à la Croix Rousse, la raffinerie est plus belle la nuit que n'importe quel manège de la Vogue et on y mange de très bonnes pizzas)
Petit coup d'œil sur la programmation à venir, avec de gros "clients" de l'indie rock en perspective (Wedding present, Tindersticks...) : www.epiceriemoderne.com

vendredi 1 octobre 2010

Bande annonce

Première !
LA BANDE ANNONCE
Moment de partage bimensuel autour du cinéma
Pour parler des sorties cinéma, échanger ses impressions sur les films, découvrir autrement les derniers achats de la médiathèque, dans une ambiance décontractée

Mardi 05 octobre à 20h
Espace Image et Son

au programme :
  • Aimez-vous « des hommes et des dieux », le succès surprise de la rentrée ?
  • 1 film, 1 livre : « Shutter Island », le duo Martin Scorsese/Dennis Lehane
  • les films d'animation de Satoshi Kon (réalisateur de Paprika, Perfect blue, Wonderful days)
  • Acquérir des séries, c'est un de nos projets pour 2011. En prévision, présentation de séries culte : ce mardi, « Six feet under »
  • La programmation à venir du Mois du film documentaire à la médiathèque, en novembre