mardi 29 juin 2010

Bande-Son du 25 juin 2010, épisode II

Deuxième partie de la Bande-Son du 25 juin avec une sélection de clips vidéos créatifs.

On s'est d'abord intéressé au travail du réalisateur français Michel Gondry. Deux clips avec les White Stripes.

Fell in love with a girl, fait en lego:



The Hardest Button to Button, admirez le travail fait sur le rythme:



Toujours de Gondry, avec Bjork pour un joli clip poétique, Bachelorette:



Gondry avec les Daft Punk pour Around the world, ambiance vintage: il faudra vous déplacer ici.

Et enfin le mythique clip du non moins mythique morceau Le Mia d'IAM:



C'est tout pour Gondry.

Deux vidéos du réalisateur Jonathan Glazner pour Radiohead: Karma Police et Street Spirit. Le premier comme une illustration de la paranoïa des rockstars, le second un travail sur la chute des corps.

Un peu de légèreté avec le clip d'Hocus Pocus qui tacle les bons vieux préjugés accrochés aux baskets du Hip Hop:



Registre léger encore (quoique?) avec le clip d'Alain Chamfort sur une idée originale de Bob Dylan sur Subterranean Homesick Blues, voici Les Beaux yeux de Laure:



Place à l'ingénieux clip d'Ok go! This too shall pass:



Pierre-Yves nous a fait remarquer le rapport évident avec cette célèbre vidéo réalisée par des artistes suisses Der lauf der Dinge (soit Le Cours des choses) :



Et enfin pour finir sur une touche de gaieté, l'évolution vu par Fatboy Slim dans Right here right now:



Merci à tous, la Bande-Son c'est fini pour cette année, mais on se retrouve en pleine forme pour la rentrée.

samedi 26 juin 2010

Bande Son du 25 juin 2010, 1er épisode

Vendredi, c'était la dernière Bande-Son avant les vacances. Bien sûr, on se retrouve l'année prochaine avec une nouvelle formule, un mois sur deux, la Bande-Son sera remplacée par sa petite sœur, la Bande-Annonce. Même principe, même formule mais autour du cinéma. On récapitule : un mois sur deux, la Bande-Son, club d'écoute et de découverte musicale; le mois suivant, la Bande-Annonce, pour partager notre passion du cinéma, discuter des sorties récentes ou à venir, des films qui nous ont marqués, ...

Un programme chargé pour cette séance en deux parties: une première consacrée aux nouveautés jazz de la médiathèque en lien avec le festival Jazz à Vienne et quelques titres choisis par les participants, une seconde composée d'une sélection de clips triés sur le volet. Pour écouter quelques-uns des morceaux dont il a été question, je vous invite à lancer le lecteur deezer à droite sur le blog.

Commençons tout naturellement par Jazz à Vienne, le festival qui se déroule du 25 juin au 17 juillet.

-le mardi 29 juin, c'est Brad Mehldau le pianiste qui viendra jouer au théâtre antique. Nous avons parlé de son dernier album Highway Rider. Nous avons écouté son album solo Live in Tokyo présent à la médiathèque.
-pendant que nous parlions, Joachim Kühn jouait à Vienne en compagnie de ses deux musiciens gnawas (notons qu'ils partagent la scène avec un certain Paolo Conte, excusez du peu). Furent évoqués deux de ses albums, Out of the desert et Journey to the center of an egg avec Rabih Abou-Khalil.

-le vendredi 9 juillet, lors de la jazz mix night, Bobby Mac Ferrin viendra donner de la voix. Le dernier disque de ce vocaliste hors pair, Vocabularies est un album très métissé. A signaler un autre de ses albums très jazz: The Voice.
-Enfin, et ce sera tout pour Vienne, Malted Milk le 3 juillet au club de minuit. Groupe nantais aux influences funk, rythm and blues et blues, plein d'une énergie débordante et communicative. Leur album: Sweet soul blues.


-Nous avons aussi écouté un autre pianiste de jazz, Jacky Terrasson, artiste franco-américain influencé par Bud Powell. Très bon improvisateur dont les disques ne sont pas toujours à la hauteur des concerts. Pour son nouvel album, Push, il s'est entouré d'un nouveau trio et de quelques invités.

-Christian nous a parlé de Stéphane Grappelli pour faire écho à la conférence musicale sur Django du 18 juin. Il nous a aussi apporté un album d'Egberto Gismonti, un artiste brésilien, Sol do Meio Dia.


-Julien, lui, nous a sélectionné un disque de Chimaira, groupe de metalcore, Pass out of existence, présent à la médiathèque.


Il était alors temps de passer à la seconde partie et aux clips vidéos. La suite au prochain épisode.

vendredi 25 juin 2010

Du swing à la médiathèque!

Vendredi soir dernier, dans le cadre des Mélomanies, voici ce qui se passait dans les murs mêmes de la médiathèque:


Le groupe Birdy Swing emmené par Philippe Petiot est venu faire découvrir ou redécouvrir l'univers de Django Reinhardt à des Chasselands ravis, nombreux à être venu écouter cette musique oh combien festive et joyeuse.

Quelques clichés de l'événement:

Un grand merci à tous les participants pour cette jolie soirée.

mercredi 23 juin 2010

Le bon, la brute et le cinglé de Kim Jee-Won

L'histoire.
Les années 30 en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour récupérer cette carte. Le Bon veut retrouver le détenteur de la carte pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s'il réussit à anéantir l'armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens... et ses deux adversaires ...



Présenté hors compétition au Festival de Cannes 2008, le long-métrage du coréen Kim Jee-Woon avait réveillé la croisette entière dans une explosion visuelle et sonore proprement époustouflante. Il m'est arrivé exactement la même chose sur mon écran de télévision lorsque j'ai visionné le dvd. Le cinéaste coréen d’A bittersweet Life signe ici un western oriental hallucinant dont la virtuosité n’a d’égal que son humour et sa générosité.

Démarrant sur les chapeaux de roue avec une attaque de train filmée en Cinémascope, où le cinéaste part chercher la profondeur de champs loin derrière la ligne d’horizon, au son d’une bande originale tonitruante et dans la pure tradition du western américain, cet hommage direct au film de Sergio Leone actionne la locomotive pour ne plus jamais l’arrêter. En quelques plans, la mise en scène fait mouche… Kim Jee-Woon nous poste devant un objet filmique instantanément culte alliant parfaitement les idées visuelles les plus riches à une verve plus contemplative. Paysages de Mandchourie sublimés, percussions haletantes jouant au rythme effréné du coup de feu facile et explosions en tous genres posent le film comme un patchwork diablement efficace, à mi-chemin entre l’hommage et la redéfinition du genre.

Allez je vous laisse découvrir la bande-annonce et vous invite à emprunter le dvd !


samedi 19 juin 2010

Un peu de douceur

Je sais pas vous, mais moi j'ai besoin de douceur pour me remettre de la fessée mexicaine.
Alors en guise de remontant, je vous propose cette très bonne reprise de Noir Désir et la voix enchanteresse de Sophie Hunger. En version live s'il vous plaît!



Ça va un petit peu mieux, d'autant que l'album entier est très bon, à vous faire aimer la langue allemande (les Allemands qui eux ont moins de soucis avec leur sélection nationale!%$?@§).

Bon week-end les amis footeux et les autres.

P.S. Sophie Hunger n'est pas Allemande mais Suisse, ce qui ne l'empêche pas d'avoir moins de problème avec son équipe nationale que nous!

vendredi 18 juin 2010

Conférence musicale sur Django Reinhardt


Suite et fin de notre quinzaine consacrée au jazz manouche et, centenaire oblige, place au vénérable père fondateur du genre, Django Reinhardt.
Ce soir à la médiathèque, à partir de 21h et dans le cadre du Festival Les Mélomanies, nous invitons le groupe Birdy Swing pour un concert-conférence autour de Django.
A partir d'une quinzaine de morceaux représentatifs de sa carrière et d'images, nos invités évoqueront cette trace laissée par Django Reinhardt dans l'histoire de la musique : celle d'un génie à l'origine de la première fusion musicale française, capable d'intégrer les nombreuses modernités du XXème siècle, issues tant de la musique classique que du jazz.

mercredi 16 juin 2010

Samy Daussat à la médiathèque


Vous avez été nombreux samedi dernier à vous presser dans l'espace Image et Son pour la rencontre avec le guitariste Samy Daussat. Les quelques morceaux de Django Rheinhardt interprétés en compagnie de Philippe Petiot (le président de l'association C'Music live en personne !) ont suffi à mettre tout le monde de bonne humeur. Les stagiaires de la master class quant à eux furent plongés immédiatement dans l'ambiance d'un week end studieux, durant lequel la médiathèque s'est transformée en étonnant lieu de répétition : livres et guitares font donc plutôt bon ménage ...
Merci au public et aux participants au stage pour ce moment de musique très vivante à la médiathèque !!!

mardi 15 juin 2010

"Des questions à vos réponses"

Je signale à votre attention cet excellent article.

Le confrère blogueur a puisé dans son expérience personnelle de la musique, dans l'évolution de ces dernières années pour mener une réflexion fascinante sur ce que peut ou ce que doit être la rémunération des artistes. Mais lisez plutôt (cliquez sur l'image).


vendredi 11 juin 2010

Hänsel et Gretel à l'Opéra de Lyon : dans le sucre jusqu'au cou !

L'Opéra de Lyon joue Hänsel et Gretel, un opéra d'Engelbert Humperdinck crée en 1893, d'après le célèbre conte de Grimm.


Je dois dire que je suis encore sous le charme de ce que j'ai vu et entendu hier soir : un conte étonnement moderne, travaillé de l'intérieur par les thématiques fort actuelles de la consommation, de la mal-bouffe, de l'écologie, de la pauvreté ou du désenchantement du monde. La mise en scène est menée de main de maître (elle est signée Laurent Pelly) et les décors sont audacieux, prouvant que l'opéra est aussi un espace théâtral dont peut s'emparer la création contemporaine.

Dans cette version du XXIème siècle, Hänsel et Gretel sont deux enfants misérables mais surtout espiègles et candides, comme échappés des livres d'histoire et d'images d'antan pour être livrés en pâture aux figures de notre quotidien contemporain : oui, leurs parents sont sans le sous, déconnectés, un peu méchants et un peu alcolos (mais pas trop...), la fée Rosée est habillée de plastique, le sale état de la forêt jonchée d'arbres abattus, de troncs brisés, d'emballages et de déchets abandonnés inquiète davantage que son obscurité ... la sorcière est une énorme dondon veillant soigneusement sur une maison halle aux bonbons et aux gâteaux, construite comme un gigantesque rayon de supermarché.
La surconsommation, le sucre et la graisse sous toute ses formes, le cannibalisme de nos modes de vie : voici les vrais visages de la Tentation.



Mais Hänsel et Gretel sortiront victorieux car ils savent rester solidaires et ils libèreront alors de leur torpeur des dizaines d'enfants rendus obèses par la sorcière (magnifique et émouvant chœur d'enfants intégré à la mise en scène). Für immer geschlossen ! (fermeture définitive) pour le supermarché de la sorcière : voici l'épilogue à ce conte où les valeurs humaines prennent le dessus sur la matière.

Dans ce décor miroir de nos appétits, la musique n'a pas vieillie et accompagne l'histoire de façon merveilleuse, en lui offrant des couleurs harmoniques à la mesure du conte : échos d'airs populaires, de chansons du petit peuple, envolées symphoniques pour sublimer le fantastique, voix graves des cuivres et des anches (splendeurs du hautbois, des cors) pour annoncer l'entrée dans le monde de la forêt et des rêves... Le compositeur Engelbert Humperdinck était aussi le plus doué des disciples de Richard Wagner.

S'il reste encore des places, voire même pour les plus petits budgets des places debout (cet opéra ne dure "que" deux heures..), je vous invite à foncer voir Hänsel et Gretel... et d'y emmener pourquoi pas vos enfants afin de profiter de l'aubaine d'une découverte merveilleuse de l'opéra.
Pour aller sur le site de l'opéra de Lyon : http://www.opera-lyon.com/

Un extrait :

mercredi 9 juin 2010

Rencontre dédicace Samy Daussat


Samedi 12 juin 2010, 11h : Rencontre dédicace avec Samy Daussat à la médiathèque

A l'occasion de la master-class organisée par l'association C'music live et la médiathèque ce week end, le guitariste de jazz manouche viendra jouer quelques morceaux, présenter son dernier album, et rencontrer le public.




mardi 8 juin 2010

Et la palme (chasselande) de la décennie est décernée à...

Vous avez voté et choisi de récompenser:
Ken Loach pour Le Vent se lève.

Voilà de quoi réjouir le réalisateur britannique dont le dernier long métrage Route Irish n'a pas fait parti des plus remarqués de la dernière quinzaine à Cannes.
Notons que dans vos choix, arrivent en deuxième ex æquo: Le Ruban blanc de Michael Haneke et Elephant de Gus Van Sant.

C'est donc Le Vent se lève, film sur la guerre d'indépendance irlandaise des années 1920, que vous avez plébiscité. Retraçant la révolte du peuple irlandais et la véritable guerre menée contre les Black and Tans, troupes anglaises envoyées pour refroidir les velléités d'indépendance irlandaise, le film suit le parcours de deux frères qui se retrouvent au cœur du conflit et de ses atrocités, l'un presque par hasard, le second par conviction.

La violence et la cruauté vont jalonner leur histoire, durant laquelle ils tentent, tant bien que mal, de garder d'humain le peu qu'il leur reste. Ils iront jusqu'à la déchirure et au combat fratricide à l'heure du choix : pactiser avec l'ennemi pour une paix durable ou refuser toute compromission en choisissant la radicalité. Si Loach nous fait comprendre de quel côté penche la balance du "bien", il filme comme personne les luttes intestines et inextricables entre gens de la même espèce et pourtant incapables de s'entendre, on pense au très réussi Land and freedom sur la guerre d'Espagne du même réalisateur.

Le militantisme de Ken Loach et de son acolyte Paul Laverty (au scénario) est teinté de mélancolie, un regard à la fois admiratif sur ces hommes ni tout à fait monstres, ni tout à fait héros mais un regard aussi désabusé sur ces hommes souvent dépassés par l'Histoire en marche.


N'attendez plus, venez chercher le DVD à la médiathèque pour voir ou revoir le chef-d'oeuvre de Ken Loach. Merci à tous les participants.

mercredi 2 juin 2010

La queue de la souris

Du rouge, du blanc, du noir... En quelques aplats de couleurs et papiers découpés animés, Benjamin Renner, étudiant à l'école d'animation la Poudrière, nous raconte l'histoire d'un rongeur rusé et d'un lion féroce qui veut le dévorer...
Un petit chef d'oeuvre d'animation !