mercredi 11 juillet 2012

Fêtes escales à Vénissieux du 11 au 14 juillet

Une fête populaire, musicale, gratuite et de qualité en plein cœur de Vénissieux : il faudrait être fou ou mal informé pour passer à côté.

Qu'est-ce qui nous plaît le plus dans ce festival ?
-La fête citoyenne du 14 juillet, revendiquée comme telle par ses programmateurs
-L'éclectisme tout aussi recherché : culture urbaine, musique du monde, chanson
-Le choix des artistes, on ne peut plus au poil, il suffira de citer les 3 têtes d'affiche pour mettre tout le monde d'accord : Zebda, Miossec, Ray Lema

Au milieu d'un été comme toujours riche en festivals et en (plus ou moins) bonnes surprises musicales, notez au marqueur rouge le rendez-vous vénissian dans votre agenda.

Ce soir, mercredi 11 juillet, c'est l'ouverture du festival.

Demain, jeudi 12 juillet, les choses sérieuses commencent. Au programme :

Zebda

  • The Waggons, pour un départ hip hop
  • Under Kontrol, hip hop encore pour une session beatbox
  • Zebda, vraiment, faut-il les présenter ?
  • X-Forme, pour une performance vidéo sonore qu'on retrouvera les 3 soirs
Le vendredi 13 juillet, place à la musique du monde :

Ray Lema
  • Cumbia Ya, de la cumbia, chic alors ! Souvenez-vous, on vous en a déjà parlé en long et en large
  • Ray Lema, lui aussi on vous en a parlé, et ça s'annonce tout aussi excitant
  • X-Forme, deuxième
  • sans oublier bien sûr le traditionnel feu d'artifice (ça se passera au stade Laurent Gerin, juste à côté)
On termine fort le samedi 14 juillet :

Miossec
  • L'opéra de Lyon viendra jouer quelques airs de Carmen
  • Pique-nique républicain : c'est pas de la musique, mais on aime tellement le concept !
  • Ginkgoa, chanson française à résonance jazz
  • R.Wan, le MC de Java en solo, ça devrait être drôle et énergique, un rappeur pas comme les autres
  • Miossec, un peu de Brest au parc Dupic
  • X-Forme, dernière
Tout au long du festival, les enfants aussi sont soignés avec des animations, des jeux, des pique-niques. Ils ont pensé à tout, et le tout est gratuit et ouvert à tous, on aime bien le répéter.

Toutes les informations sur le site de la ville, c'est à suivre ici.

mercredi 4 juillet 2012

L'Instant metal du 22 mai 2012 : déstructuré et encore très en retard...

Ah, c'est dur d'assurer la régularité d'un blog. On rattrape le retard de deux mois avec l'After de la séance consacrée à The Dillinger Escape Plan, que j'ai déjà évoqué ici (ahh, les débuts...).

A défaut de trouver une photo de 1999, un des derniers line-up, voire le dernier
 Groupe de mathcore reconnu, on les distingue par leur son torturé, destructuré et bien lourd. L'album Calculating Infinity, sorti en 1999, peut en témoigner. Ca a beau être du grand n'importe quoi, ce premier jet reste virtuose et brutal. On note le chant très particulier du premier leader, Dimitri Minakakis, sans voix claire, qui fonce dans le tas, et qui n'a aucun scrupule. Par moments, on se conjugue également quelques passages en guitare clean, au son presque jazzy, qui est une grosse influence chez énormément de groupe de mathcore. Enfin, pour illustrer tout ça, on a écouté l'hymne 43% Burnt, malheureusement encore sur Grooveshark, n'ayant pas fait l'objet d'un clip officiel.

Jaquette de Calculating Infinity
Je terminerai par une comparaison entre les deux albums chroniqués sur ce blog, le premier Calculating Infinity, et le dernier en date, Option Paralysis. Il faut déjà savoir que le remplacement de Dimitri Minakakis par Greg Puciato a, semble-t-il, fait fuir les fans de la première heure. Quelque part, on les comprend, car il est clair que le nouveau DEP sonne bien plus clean, bien plus mélodique que le premier. Le son de guitare beaucoup moins lourd, l'apparition de voix claires, et les polyrythmies moins présentes. Cela dit, je tiens à préciser que je ne crache pas pour autant sur le nouveau DEP, qui vaut autant le coup que l'ancien.
P.S. : Calculating Infinity est disponible à la médiathèque !