mercredi 20 juillet 2011

Metal myth(olog)ique, 1ère partie

Après quelques mois d'absence au sein du blog en cette fin d'année quelque peu mouvementée, je profite des vacances pour écrire cet article (voire toute une série) suite au dernier Instant metal consacré au metalcore.

Je tenais donc à parler d'un groupe que je considère comme mon préféré, une influence, une inspiration : CHIMAIRA !!! Groupe de metal moderne (histoire de condenser les genres qu'ils peuvent pratiquer) pas forcément des plus reconnus à ce que j'ai pu remarquer. Ils ont quand même une très bonne notoriété. Faisons donc le tour sur leur parcours.

Chimaira à l'époque de POOE. De gauche à droite : Rob Arnold (guitariste lead), Andols Herrick (batteur), Mark Hunter (chanteur) (suivez bien l'étonnante évolution de sa coupe de cheveux durant les périodes), Chris Spicuzza (sampleur, choriste), Jason Hager (guitariste rythmique) et Jim LaMarca (bassiste).

Le groupe se forme en 1998 à Cleveland, dans l'Ohio, composé du chanteur Mark Hunter et du guitariste Jason Hager. Après une démo qui leur permet une signature sur le label East Coast Empire Records et de nombreux changements de line-up (constitué à partir d'ici des deux gaillards cités ci-dessus, de Rob Arnold (guitare lead), Rob Lesniack (basse), et Andols Herrick (batterie)), le groupe sort un premier EP en 1999, intitulé This Present Darkness, produit par Ben Schigel (qui produira la majorité de la discographie de Chimaira par la suite). Quelques temps après cette sortie, Chimaira recrute Chris Spicuzza aux samples et renvoie le bassiste. Il se fait remplacer par Jim LaMarca. Les concerts s'enchaînent et le groupe commence à se construire une bonne réputation. Tout cela va attirer le célèbre label Roadrunner Records (ENCORE EUX !) qui décroche un contrat.

Jaquette de Pass Out Of Existence

Et ce qui devait arriver arriva. En 2001, Chimaira sort son premier album Pass Out Of Existence (disponible à la médiathèque), produit par Andrew Mudrock, qui signe un premier effort froid et industriel, plus orienté vers le nu metal, sans oublier les origines metalcore (notamment dans l'alternance du chant crié et du chant clair). Les samples fusent et les guitares sont tranchantes. Cette production a été vivement reprochée par les critiques que j'ai pu lire, surtout celles des webzines. Il faut dire que le nu metal est un genre assez facilement critiqué, mais nous verrons ça plus tard lors de prochaines séances. Dans tous les cas, ce n'est certainement pas un mauvais album.

Jaquette de The Impossibility Of Reason

S'ensuit un nouveau changement de line-up. En effet, Jason Hager devient père et quitte le groupe pour rester auprès de sa famille. Il se fait remplacer par son ami Matt De Vries en tant que guitariste rythmique. Les tournées s'enchaînent jusqu'en 2002 où Chimaira retourne à Cleveland pour enregistrer un nouvel album, The Impossibility Of Reason, un disque purement metalcore. Les changements se font avec des morceaux plus agressifs, des guitares à l'accordage rehaussé (ça, c'est pour les musiciens) et une nouvelle production assurée par Ben Schigel, cité plus haut, plus chaude, plus suante et plus sanguinaire. On note aussi l'apparition d'un bon nombre de solos. Les samples et la basse, eux, se font plus discrets, mais sont audibles si on tend un peu l'oreille. L'ensemble rend moins nu metal, et plus metalcore, hardcore, thrash metal (moderne) et groove metal (et oui, encore une tonne de genres). Tout ça pour le plus grand plaisir de nos oreilles !

Chimaira à l'époque de TIOR. A l'extrême gauche, Matt DeVries, le nouveau guitariste.

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