La séance a commencé en douceur avec l'album Pop in swing de Pink turtle, reprise jazz de standards pop et rock emmené par Christian.
On a de suite embrayé avec le très attendu Instant métal, présenté par Julien:
Pour cette première, Julien a commencé par les origines du métal extrême : le trash métal, un métal pas si extrême. Originaire des USA, le trash s'est aussi développé en Allemagne, et même au Brésil (Julien nous en parlera plus tard). Il nous a présenté les 4 groupes les plus emblématiques du genre, les big four of trash:
Extrait de leur album "Kill 'em all" (1983) Seek and destroy, considéré comme l'hymne de Metallica
Die dead enough extrait de "The system has failed" (2004). Rappelons que le chanteur de Megadeth est l'ancien guitariste de Metallica, viré pour désaccord... stupéfiant!
"Among the living", un album de 1987, nous avons écouté Indians.
Le groupe le plus trash et le plus polémique de la sélection, avec Flesh storm (2006) extrait de "Christ illusion". Folklore antéchrist (cf la pochette d'album), Slayer est d'ailleurs le seul des big four à avoir le parental advisory, exception faite d'un album de Metallica.
Voilà pour les racines du métal extrême. Pierre-Yves nous a rappelé que le film Sailor et Lula de David Lynch en 1990 a popularisé le trash métal. Le premier morceau historique de trash métal serait Stone cold crazy de Queen en 1974.
Pour terminer, Julien nous a joué un morceau de Chimaira The Venum Inside, extrait de l'album "The infection" (2009).
Prochain rendez-vous, le death métal et le black métal, un genre bien plus... "sanguinaire", on en salive d'avance!
Après l'instant des métalleux, un instant plus onirique, Christian nous a présenté Egberto Gismonti, un artiste qu'il nous avait déjà fait découvrir lors de la dernière Bande-Son.
Ensuite Pierre-Yves nous a présenté une longue liste de nouveautés en trois temps : électro-pop, pop-rock et classique.
-Commençons avec les légers Here we go magic et Collector extrait de leur album "Pigeons".
Un bon songwriter pour une musique peu nourrie.
-Les Parisiens de 1973 chantent en anglais une pop proche des Beattles.
Leur album, "Bye bye cellphone", n'est pas sans nous rappeler le groupe Air.
-Le groupe allemand Lali Puna, élève de Notwist et leur album "Our inventions". Une musique sombre, limite psychédélique par moment. Le groupe est très présent sur scène, ils ont d'ailleurs fait une prestation remarquée lors du dernier festival des Nuits sonores à Lyon. un joli clip pour illustrer, pas sûr que ce soit l'officiel.
-L'excellent LCD Soundsystem et son dernier album "This is happening". LCD Soundsystem est une sorte de Brian Eno des années 2000. On sent les références à Talking Head, David Bowie et aux années 80.
-Les Chemical brothers et leur petit dernier, "Further". La même recette, des morceaux de 9 à 10 minutes, non formatés, des boucles percutantes et planantes, bourrées de références. Les "frères chimiques" ont une grande culture de la techno industriel et ne s'en cachent pas.
-La Berlinoise Ellen Alien et son album sorti en mai "Dust".
-Enfin, la Française Claire Diterzi nous a tous un peu secoués, du moins bousculés dans nos certitudes avec son surprenant album "Rosa la rouge".
Cette artiste, proche de l'art plastique, délivre un concept album spectaculaire. Elle a choisi la figure de Rosa Luxemburg comme modèle absolu de la révolutionnaire. La chanteuse et musicienne cherche en quoi l'art peut révolutionner la vie, comment faire pour "toucher la masse", titre d'un morceau étonnant de l'album. La démarche de Claire Diterzi est assez intellectuelle : comment, avec tout son bagage et son arsenal artistique, peut-elle faire passer une once de conscience sociale.
C'est tout pour cette première partie. La suite très prochainement.
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