mercredi 23 juin 2010

Le bon, la brute et le cinglé de Kim Jee-Won

L'histoire.
Les années 30 en Mandchourie. Le Cinglé vole une carte aux trésors à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour récupérer cette carte. Le Bon veut retrouver le détenteur de la carte pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s'il réussit à anéantir l'armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens... et ses deux adversaires ...



Présenté hors compétition au Festival de Cannes 2008, le long-métrage du coréen Kim Jee-Woon avait réveillé la croisette entière dans une explosion visuelle et sonore proprement époustouflante. Il m'est arrivé exactement la même chose sur mon écran de télévision lorsque j'ai visionné le dvd. Le cinéaste coréen d’A bittersweet Life signe ici un western oriental hallucinant dont la virtuosité n’a d’égal que son humour et sa générosité.

Démarrant sur les chapeaux de roue avec une attaque de train filmée en Cinémascope, où le cinéaste part chercher la profondeur de champs loin derrière la ligne d’horizon, au son d’une bande originale tonitruante et dans la pure tradition du western américain, cet hommage direct au film de Sergio Leone actionne la locomotive pour ne plus jamais l’arrêter. En quelques plans, la mise en scène fait mouche… Kim Jee-Woon nous poste devant un objet filmique instantanément culte alliant parfaitement les idées visuelles les plus riches à une verve plus contemplative. Paysages de Mandchourie sublimés, percussions haletantes jouant au rythme effréné du coup de feu facile et explosions en tous genres posent le film comme un patchwork diablement efficace, à mi-chemin entre l’hommage et la redéfinition du genre.

Allez je vous laisse découvrir la bande-annonce et vous invite à emprunter le dvd !


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