Submarine, Richard Ayoade.
Synopsis : Oliver Tate, adolescent gallois se cherche. Il a plutôt une bonne culture littéraire, cinématographique, il est loufoque, il est très inventif. Armé de ces qualités, il va tenter durant les 1h30 du film de mener à bien les deux buts de son existence : se trouver une petite amie et empêcher sa mère de tromper son ennui et accessoirement son père avec son amour de jeunesse, une espèce de gourou qui est revenu s'installer dans la maison voisine.
Oliver Tate est le héros-narrateur de sa vie : il prend un malin plaisir à mettre en scène ses malheurs, ses bons mots, son esprit qu'il croit supérieur.
Le film est composé de plusieurs chapitres, comme autant d'actions et d'échecs de la vie du héros. Le réalisateur fait le choix des retours en arrière, arrêts sur image, de la voix-off omniprésente, rappelant le journal intime. On est donc plongé dans la tête, la vie, l'intimité de ce jeune adolescent qui n'a finalement rien de particulier, hormis sa capacité à nous faire rire de ses maladresses et de ses idées farfelues.
C'est une bonne petite comédie, bien faite, drôle. Mention spéciale à Sally Hawkins, la comédienne britannique à la filmographie plutôt impressionnante, remarquée en France dans Be Happy de Mike Leigh (dispo à la médiathèque) pour lequel elle a reçu le Golden Globe de la meilleur actrice dans une comédie .
La bande originale (magnifique) est signée Alex Turner des Arctic Monkeys dont le réalisateur a tourné plusieurs clips. Elle est beaucoup plus folk que les morceaux du groupe, même si, de temps à autres, on retrouve leurs élans rock .
La bande originale (magnifique) est signée Alex Turner des Arctic Monkeys dont le réalisateur a tourné plusieurs clips. Elle est beaucoup plus folk que les morceaux du groupe, même si, de temps à autres, on retrouve leurs élans rock .
Pour le coup, et c'est suffisamment rare pour le mentionner, la bande annonce est assez conforme au film et à son esprit doucement bohème et loufoque. On peut penser en le voyant à Harold et Maude réalisé par Hal Ashby en 1971 (aussi dispo à la médiathèque, décidément!). Oliver rappelle par ses tenues très années 70 et par son esprit décalé Harold, ce garçon gauche qui passe son temps à mettre en scène ses faux suicides.
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