Chimaira à l'époque du disque du même nom. Rappel des membres, de gauche à droite : Chris Spicuzza (samples, chœurs), Jim LaMarca (basse), Mark Hunter (chant), Rob Arnold (guitare lead), Matt DeVries (guitare rythmique), Kevin Talley (nouveau batteur)
Au fur et à mesure des concerts suite à la sortie de The Impossibility Of Reason, un nouveau départ (encore un !) se pointe à l'horizon. Andols Herrick, le batteur, décide de quitter l'aventure, ne prenant plus plaisir à jouer et décidant de retourner à l'université faire ses études. C'est un choc autant pour les fans que pour le groupe. Mais les membres ne se démontent pas et recrutent Ricky Evensand du groupe de death mélodique Soilwork. Mais la collaboration tourne court et ce dernier quitte le groupe pour quelques différends avec les autres membres mais aussi pour des problèmes de visa. Il faut dire que Soilwork est un groupe suédois... et Ricky aussi !Sur les bons conseils du légendaire guitariste du légendaire groupe Slayer, Kerry King, Chimaira s'attache les services de Kevin Talley, ancien batteur des groupes de death metal Misery Index et Dying Fetus. Et c'est parti pour un nouvel album intitulé sobrement Chimaira, sorti en 2005, considéré comme l'album de la consécration. Il est beaucoup plus complexe, plus lourd, plus brutal et moins rentre-dedans. Les morceaux durent au minimum 5 minutes chacun (le plus court étant de 4 min40) !
Il fait aussi la part belle à la guitare tellement il y a de solos par-ci, par-là. Les riffs rappellent également les grandes heures du thrash metal old-school en sonnant 80's qui n'est pas sans nous rappeler Metallica, Slayer et beaucoup d'autres... Une autre caractéristique : il n'y a presque pas de voix claires (même si elles ne sont pas absentes) ou de titres mélodiques comme Down Again sur l'album précédent. Chose qui frappe également : le style du nouveau batteur. Il ramène avec lui des blast beats tout droit issus du death metal. On en oublierait presque que Chimaira est un groupe de metalcore. Heureusement que le son des guitares et l'excellente production de Ben Schigel nous le rappelle.
2007 est une année de rebondissements pour Chimaira. Premièrement, Andols Herrick vient réintégrer le groupe après avoir participé à Roadrunner United. Deuxièmement, le groupe est libéré de son contrat et signe sur Ferret Records pour les USA et sur Nuclear Blast pour le reste du monde. C'est une "libération" pour Chimaira étant donné la politique un peu trop "commerciale" de Roadrunner. Ils en profitent donc pour sortir Resurrection, produit par Jason Suecof (producteur connu pour avoir produit le groupe Trivium). Cet effort se caractérise par des morceaux particulièrement épiques, sans oublier, bien entendu, le côté metalcore et groove metal.
Le groupe livre ici un disque qui a une réelle ambiance sur la durée. Les morceaux s'enchaînent comme s'ils avaient un véritable lien. Les influences sont aussi diverses puisque la dernière piste Empire n'est pas sans évoquer le black metal symphonique. D'ailleurs, certains claviers de cette chanson ont été réalisés en étroite collaboration avec Morgoth the Impaler, un artiste de black metal symphonique norvégien... qui est, en réalité et bêtement Chris, le claviériste habituel de Chimaira, grimé en black metalleux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire