Ah, je l'attendais avec impatience, ce dernier album de Chimaira. On se demande bien ce que pourra livrer le groupe après le gros changement de line-up qu'il a vécu (je vous le rappelle, Chimaira a perdu son bassiste, son batteur et son claviériste) et un
The Infection plutôt moyen (dû aux morceaux plus lourds et plus lents).
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Jaquette de The Age Of Hell
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Eh bien je n'ai pas attendu pour rien ce nouvel effort encore une fois produit par Ben Schigel et mixé par Chris "Zeuss" Harris (Hatebreed, Shadows Fall). Chimaira donne un nouveau souffle à sa musique, forcément plus rapide et plus brutal que sur son album précédent. Entre retours aux sources et expérimentations, le groupe prouve qu'il en a dans le ventre, avec un Mark Hunter plus monstrueux que jamais et une production des plus lourdes.
The Age Of Hell est finalement un bon pot pourri de ce qu'on peut trouver chez Chimaira : la mélodie et les samples des deux premiers albums, la vitesse de
The Impossibility Of Reason, les morceaux épiques de
Resurrection, parfois le mid-tempo de
The Infection et le côté très thrash de
Chimaira et le hardcore de... quasiment tous les albums, en fait !
Notons également l'excellente performance de Ben Schigel aux fûts pour palier l'absence d'Andols Herrick et l'excellente apparition de Phil Bozeman, le chanteur du groupe de deathcore Whitechapel sur
Born In Blood, qui a une voix très bien partagée entre le hardcore et le death. Sur certaines éditions se trouvent également en bonus track la reprise
Wild Thing du groupe The Troggs qui montre qu'on peut très bien faire du metal extrême en gardant un côté très rock'n'roll ! En bref, un bon album qui réconcilie Chimaira et les fans déçus de la lourdeur et de la lenteur de l'effort précédent.
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