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Ken Loach pour Le Vent se lève.
Voilà de quoi réjouir le réalisateur britannique dont le dernier long métrage Route Irish n'a pas fait parti des plus remarqués de la dernière quinzaine à Cannes.
Notons que dans vos choix, arrivent en deuxième ex æquo: Le Ruban blanc de Michael Haneke et Elephant de Gus Van Sant.
N'attendez plus, venez chercher le DVD à la médiathèque pour voir ou revoir le chef-d'oeuvre de Ken Loach. Merci à tous les participants.
Ken Loach pour Le Vent se lève.
Voilà de quoi réjouir le réalisateur britannique dont le dernier long métrage Route Irish n'a pas fait parti des plus remarqués de la dernière quinzaine à Cannes.
Notons que dans vos choix, arrivent en deuxième ex æquo: Le Ruban blanc de Michael Haneke et Elephant de Gus Van Sant.
C'est donc Le Vent se lève, film sur la guerre d'indépendance irlandaise des années 1920, que vous avez plébiscité. Retraçant la révolte du peuple irlandais et la véritable guerre menée contre les Black and Tans, troupes anglaises envoyées pour refroidir les velléités d'indépendance irlandaise, le film suit le parcours de deux frères qui se retrouvent au cœur du conflit et de ses atrocités, l'un presque par hasard, le second par conviction.
La violence et la cruauté vont jalonner leur histoire, durant laquelle ils tentent, tant bien que mal, de garder d'humain le peu qu'il leur reste. Ils iront jusqu'à la déchirure et au combat fratricide à l'heure du choix : pactiser avec l'ennemi pour une paix durable ou refuser toute compromission en choisissant la radicalité. Si Loach nous fait comprendre de quel côté penche la balance du "bien", il filme comme personne les luttes intestines et inextricables entre gens de la même espèce et pourtant incapables de s'entendre, on pense au très réussi Land and freedom sur la guerre d'Espagne du même réalisateur.
Le militantisme de Ken Loach et de son acolyte Paul Laverty (au scénario) est teinté de mélancolie, un regard à la fois admiratif sur ces hommes ni tout à fait monstres, ni tout à fait héros mais un regard aussi désabusé sur ces hommes souvent dépassés par l'Histoire en marche.
La violence et la cruauté vont jalonner leur histoire, durant laquelle ils tentent, tant bien que mal, de garder d'humain le peu qu'il leur reste. Ils iront jusqu'à la déchirure et au combat fratricide à l'heure du choix : pactiser avec l'ennemi pour une paix durable ou refuser toute compromission en choisissant la radicalité. Si Loach nous fait comprendre de quel côté penche la balance du "bien", il filme comme personne les luttes intestines et inextricables entre gens de la même espèce et pourtant incapables de s'entendre, on pense au très réussi Land and freedom sur la guerre d'Espagne du même réalisateur.
Le militantisme de Ken Loach et de son acolyte Paul Laverty (au scénario) est teinté de mélancolie, un regard à la fois admiratif sur ces hommes ni tout à fait monstres, ni tout à fait héros mais un regard aussi désabusé sur ces hommes souvent dépassés par l'Histoire en marche.
N'attendez plus, venez chercher le DVD à la médiathèque pour voir ou revoir le chef-d'oeuvre de Ken Loach. Merci à tous les participants.
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